Réseau d'information sur les municipalités — MRC de Rivière-du-Loup

Actualités

Les VTTs dérangent à Saint-François-Xavier-de-Viger

23 mai 2012
Le droit de passage dans le 7e rang Ouest est un acquis fragile pour les usagers de VTTs

Le Réseau d’information sur les municipalités constate l’inaction de la municipalité de Saint-François-Xavier-de-Viger dans le dossier de la circulation de quatre-roues sur son territoire.

Le conseil municipal a adopté en novembre 2011 une résolution exigeant des modifications au tracé de VTT puisque des plaintes avaient été déposées au sujet du bruit, de la vitesse, des odeurs et de la poussière dans le 7e rang Ouest. En 2003, la municipalité avait même refusé le droit de passage aux quads sur cette route pour les mêmes raisons. Or, le club n’a aucunement modifié son tracé depuis.

De plus, la situation n’est guère améliorée par la signalisation erronée dans le 7e Rang qui autorise une vitesse maximale de 50 km/h, en violation de l’article 27.1 de la Loi sur les véhicules hors-route qui prévoit une vitesse maximale de 30 km/h si le tracé passe à moins de 30 m de résidences.

Finalement, le laxisme de la municipalité de Saint-François-Xavier-de-Viger, encouragé par un lobbying actif et organisé des représentants du club l’Est-Quad, entraîne des excès de vitesse fréquents. Ainsi, des VTTs ont été filmés à près de 100 km/h dans le rang, alors que la limite légale devrait être de 30 km/h et que la signalisation indique 50 km/h, tel que mentionné précédemment.

C’est ainsi qu’en mars 2012, le conseil rejetait la demande d’annulation du droit de passage dans le 7e rang, en apparente contradiction avec sa résolution de novembre 2011. «Le conseil municipal nous ont défendu bec et ongle [sic] », se réjouit le club l’Est-Quad dans une communication à ses membres les invitant conséquemment à assister au brunch de la Fabrique du village. «Ça serait bien vu de notre part d'encourager cette municipalité », écrit-il.

En vertu de la Loi sur les véhicules hors-route, les citoyens subissant des désagréments peuvent se plaindre au ministère des Transports du Québec, qui se garde le dernier mot sur toute attribution de droits de passage. La municipalité a quant à elle admis avoir reçu plusieurs plaintes de citoyens, et le Réseau a également été en contact avec certains d’entre eux.

Documents