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La maison L’Autnid suffira-t-elle aux besoins croissants des personnes autistes?

Le Réseau d’information sur les municipalités se montre déçu de l’absence d’intérêt de l’organisme L’Aut-nid pour des options plus avantageuses.

Le Réseau a contacté l’organisme l’Aut-nid en privé fin mars afin de discuter avec lui. L’organisme n’a jamais répondu. Cependant, certaines personnes associées à l’organisme ont disgracieusement attaqué le Réseau sur la place publique. Le Réseau s’inquiète de voir que les administrateurs de l’organisme ne montrent pas de volonté d’examiner toutes leurs options, au détriment de leurs propres intérêts.

Le Réseau demande donc aux bâilleurs de fonds majeurs du projet d’inciter les responsables de la maison L’Aut-nid à mener une réflexion plus sérieuse sur l’opportunité d’entreprendre un projet dans un édifice historique coûteux d’entretien et mal adapté. Doris Dickner et le Groupe Lebel ont donné ensemble 350 000 $ pour le projet et la MRC de Rivière-du-Loup y a consacré 50 000 $.

En particulier, le Réseau souhaiterait que les promoteurs fassent un projet qui puisse être agrandi dans le futur pour répondre à une croissance des besoins, ce qui est impossible dans le presbytère. Selon l’INSPQ, 1,7 % des jeunes de moins de 25 ans souffrent d’autisme au Québec en 2020, ce qui représenterait au moins 150 personnes dans la MRC de Rivière-du-Loup. La prévalence de l’autisme a été multipliée par 13 depuis 20 ans.

Finalement, le Réseau rappelle sa préoccupation pour le patrimoine bâti inscrite dans son mandat : « On se demande à quoi rimait la visite guidée avec les médias de la présidente Isabelle Marquis dans les magnifiques boiseries du presbytère, puisque le projet va intégralement les saccager », se désole le porte-parole du Réseau Roger Plante.