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Le Réseau condamne les attaques personnelles gratuites du DG de la Ville Denis Lagacé

Le 6 décembre, le Réseau d’information sur les municipalités a réagi à un avis public que la Ville de Rivière-du-Loup était tenue d’afficher concernant la démolition d’une maison patrimoniale de la rue Lafontaine. Il a expédié une lettre argumentée qui doit être considérée par le comité de démolition de la Ville.

Dans son avis, le Réseau rappelle notamment que le projet est situé dans une zone visée par un règlement municipal qui exige du promoteur un plan d’implantation et d’intégration architecturale avant toute émission de permis. Autrement dit, le Réseau demande à la Ville de bien appliquer son propre règlement qui prévoit que la démolition est un recours ultime et de rejeter la demande de permis de démolition.

Ce rappel semble avoir fortement déplu à la Ville. Dès le lendemain, le directeur général Denis Lagacé s’est fendu d’une attaque personnelle sur Facebook contre le porte-parole du Réseau Roger Plante en demandant aux journalistes d’enquêter sur « qui lui tire les ficelles ».

Par la suite, la greffière Caroline Desjardins a contacté M. Plante en le sommant de clarifier au nom de qui il avait transmis l’avis d’objection, invoquant notamment la Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme, qui ne s’applique même pas aux consultations publiques prévues par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Mme Desjardins a affirmé avoir discuté avec le ministère des Affaires municipales de la recevabilité de l’avis signé par M. Plante.

Premièrement, le Réseau d’information sur les municipalités déplore l’attaque personnelle affligeante de Denis Lagacé. Il demande au conseil municipal de sanctionner dans les plus brefs délais M. Lagacé dont le code d’éthique des employés municipaux exige le professionnalisme et le respect. Le Réseau trouve déplorable que les rares personnes qui participent au processus démocratique prévu par la Loi soient immédiatement attaquées sur la place publique sur leur légitimité par des hauts fonctionnaires municipaux en toute impunité.

Le Réseau est aussi surpris des réactions ulcérées de la Ville : « Il s’agit d’un projet privé ou du projet de la Ville? », demande M. Plante, qui s’inquiète d’un processus de consultation vicié.