Réseau d'information sur les municipalités — MRC de Rivière-du-Loup

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Notre-Dame-des-Neiges: la sécurité routière fait des remous au conseil

11 juillet 2016

Le porte-parole du Réseau d'information sur les municipalités Roger Plante a risqué un grave accident, récemment, en s'engageant dans la nouvelle configuration routière devant la fromagerie des Basques à Notre-Dame-des-Neiges.

La fromagerie des Basques a aménagé des boutiques des deux côtés de la route 132 dans le but d'y vendre les mêmes produits, afin de ne pas forcer les clients à traverser la route. Cependant, le MAPAQ s'est opposé à ce que les mêmes produits soient vendus pour une question de réglementation.

La municipalité a donc demandé au MTQ de réaménager l'intersection, qui a donc été dotée d'une traverse piétonnière et d'un terre-plein au coût de 240 000 $, partiellement payés par l'entreprise.

Afin de discuter de l'incident qui lui était arrivé et de la sécurité routière de cet endroit, M. Plante s'est rendu à la séance du conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges le lundi 11 juillet. Une quarantaine de citoyens étaient présents.

À la demande de la municipalité, le MTQ doit réaliser une étude pour installer un feu de signalisation. Pour améliorer la sécurité entre temps, la municipalité a annoncé lundi l'embauche d'un brigadier à cette intersection. Elle a déclaré que ce ne serait pas elle qui défraierait les coûts de ce service, mais on ne sait pas si c'est le MTQ ou la fromagerie qui le fera. L'horaire du brigadier n'est toujours pas clair. Cette solution consistant à mettre un brigadier au service d'un commerce est, à la connaissance du Réseau, un précédent pour la route 132.

Le maire André Leblond a invoqué la question des emplois fournis par l'entreprise. Mais pour le Réseau, cette question doit être traitée séparément de la question de la sécurité du public. Devant les questions pointues posées par M. Plante, le maire Leblond, dérangé, a d'abord menacé d'appeler la police, avant de se boucher les oreilles de ses deux doigts et de mettre fin à l'assemblée. « En trente ans, je n'ai jamais vu un comportement si enfantin. C'est ça, l'écoute qu'on a lorsqu'on aborde des questions de sécurité! », s'étonne Roger Plante.

De l'avis du Réseau, si les séances étaient enregistrées, les citoyens auraient droit à des comportements plus dignes et à l'écoute de leurs élus.