Réseau d'information sur les municipalités — MRC de Rivière-du-Loup

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Les inspecteurs municipaux Bruno Beaulieu et Paul Pelletier accusés d'obstruction

21 juillet 2011

Un citoyen excédé fait une sortie publique virulente à l'endroit des inspecteurs municipaux Paul Pelletier et Bruno Beaulieu, estimant que leurs refus répétés et infondés à émettre un permis de construction sont devenus intolérables.

Joël Lavoie, mandaté par le résidant de Saint-François-Xavier-de-Viger Roger Plante, relate ses démarches infructueuses dans une plainte adressée à la MRC et dont copie a été envoyée au Réseau, aux médias et à la municipalité :

Suite à une rencontre avec l’inspecteur en bâtiment de Saint-François-Xavier-de-Viger, M. Bruno Beaulieu qui s’est tenue le 13 juin 2011 où des documents préliminaires lui ont été présentés, ainsi que deux autres rencontres le 20 juin et le 6 juillet, un refus par écrit a été acheminé à M. Plante. Cette lettre indiquait que la demande était incomplète. Ce fait coule de source, puisque la demande était, comme ci-haut mentionnée, préliminaire, et visait à recueillir des informations pour présenter par la suite une demande complète en bonne et due forme.

J’ai personnellement et avec M. Plante, rencontré le maire de Saint-François-Xavier-de-Viger en personne, Yvon Caron, pour discuter de ce genre de refus arbitraire le 28 juin, à la suite du premier refus par écrit de M. Beaulieu. Celui-ci nous a remis une liste d’éléments auquels M. Plante a droit et d’éléments manquants à la demande qui devraient être produits avant la prochaine demande.

Je me suis donc présenté au bureau municipal de Saint-François-Xavier-de-Viger lundi le 11 juillet et le 18 juillet pour demander une nouvelle fois, avec tous les éléments en main, le permis. Ces deux fois, l’inspecteur qui m’a reçu M. Paul Pelletier. Celui-ci m’a demandé, entre autres nombreuses choses, un plan d’arpenteur, ce qui est, selon la règlementation, seulement nécessaire si les travaux d’arpentage coûtent moins de 10% du coût des travaux de construction. Lorsque je lui ai présenté l’estimation des travaux qui s’élevait à 100$, M. Pelletier a qualifié la demande de « farfelue » et a refusé d’en discuter, prétendant qu’il pouvait évaluer ce genre d’agrandissement à plusieurs dizaines de milliers de dollars, malgré le fait qu’il ne soit pas, selon sa fonction au sein de la MRC, tenu d’évaluer la valeur d’un bâtiment. Vers la fin de la dernière rencontre, M. Pelletier s’est impatienté, et, entre était autres critiques sur ma capacité à raisonner correctement, m’a clairement signifié, et je cite, qu’il « n’a pas de temps à perdre avec [moi] si [je lui] reviens toujours avec des niaiseries ». Il a notamment dit, son ton devenant de plus en plus agressif, qu’il était convaincu que le bâtiment entier appartenant à Monsieur Plante était fragile et insalubre. Inutile de dire que cette tirade n’a aidé en aucun cas le dossier de la demande de permis.

M. Pelletier m’accusant d’être farfelu, je trouve déplacé et exagéré le fait qu’il me demande entre autres, un plan qu’il serait capable de lire pour construire l’agrandissement lui-même dans les moindres détails, un rapport d’ingénieur prouvant la solidité de la structure, un plan d’arpenteur et autres détails qui n’ont jamais été requis auparavant dans aucune des communications avec M. Beaulieu et M. Caron.

M. Lavoie réclame la démission des deux inspecteurs municipaux et une rencontre avec le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et son directeur général, réunion à laquelle le maire de Saint-François-Xavier-de-Viger Yvon Caron devrait assister. Le citoyen estime que la difficulté d'obtenir un permis, si elle s'avère généralisée, pourrait nuire au développement de la municipalité. « J'ai été encouragé à rédiger cette plainte par M. Yvon Caron lui-même. », dit-il.

Antécédents

Ce ne sont pas les premiers démêlés sérieux de Paul Pelletier avec des citoyens. En janvier 2011, un jugement partiellement en faveur de deux citoyens de Cacouna contre M. Pelletier et la MRC a même été rendu. La municipalité de Cacouna avait entre temps mis fin à l'entente qui la liait à M. Pelletier.

Les frictions du controversé inspecteur municipal ont aussi poussé l'administration de Notre-Dame-du-Portage à mettre fin à ses services il y a plusieurs années.

De plus, les municipalités de Saint-Modeste et de Saint-Antonin ont également jugé nécessaire de changer d'inspecteur municipal après avoir bénéficié de ses services. Le Réseau a pris connaissance de plusieurs témoignages de citoyens qui préfèrent garder l'anonymat par crainte de représailles mentionnant la mauvaise foi de M. Pelletier.

Audio

Entrevue à CIEL-FM :