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Saint-Cyprien: des citoyens critiquent l'aménagement des périodes de questions

Des citoyens de Saint-Cyprien sont contrariés de la tenue des séances du conseil de leur municipalité.

Le Réseau d'information sur les municipalités a recueilli deux témoignages de personnes outrées que la période de questions se tienne au début des séances et rende ainsi impossible de questionner le conseil sur les actes qu'il a posés lors de la séance. Saint-Cyprien est la seule municipalité de la MRC qui ne permet pas au public de poser des questions à la fin de la séance. Certaines en tiennent même une au début et une autre à la fin.

À certaines occasions, comme le 21 décembre dernier, cette pratique a été poussée aux frontières de l'illégalité alors que le conseil, qui doit adopter le budget lors d'une séance distincte, a tenu une période de questions au début de celle-ci et n'en a tenu aucune lors de la séance ordinaire qui suit immédiatement.

De plus, aux séances d'ajournement, le conseil ne tient aucune période de questions, selon les procès-verbaux consultés des 9 et 16 novembre derniers. Cette pratique est légale mais très discutable.

Le Réseau d'information sur les municipalités considère que ces agissements ont pour effet d'écarter le débat séance tenante.

Michel Lagacé, le maire de Saint-Cyprien, a déjà été blâmé par le ministère des Affaires municipales après avoir supprimé les périodes de questions à la MRC de Rivière-du-Loup dont il est le préfet.

Ressources

• Un ex-maire de la MRC explique les bénéfices de deux périodes de questions (CIEL-FM, 16 février 2016) :