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Rue des Cèdres: le ministre de l'Environnement maintient le blocage du projet

10 juillet 2012

Lors d'une séance du conseil tenue le lundi 9 juillet 2012, la municipalité de Saint-Arsène a rendu publique la décision finale du ministre de l'Environnement dans le dossier du prolongement de la rue des Cèdres.

Le verdict annoncé en janvier dernier par le ministre dans un avis préalable est maintenu: le certificat d'autorisation est révoqué, puisque la municipalité a fourni de faux renseignements dissimulant la présence de milieux humides sur les terrains qu'elle convoitait. Saint-Arsène a eu l'occasion d'envoyer ses commentaires à la suite de cet avis et a usé de ce droit cinq fois plutôt qu'une, apprend-t-on dans la décision finale. Toutefois, cela n'aura pas été suffisant pour renverser la décision du ministère.

Le maintien de la décision n'est pas étonnant puisque, pour émettre l'avis préalable de révocation, le ministère devait déjà avoir des fondements solides. La municipalité avait alors déjà eu l'occasion de se défendre à maintes reprises et il aurait été spectaculaire qu'elle dévoile des renseigmenents inédits qui auraient fait soudainement pencher la balance en sa faveur. Le ministère maintient que le certificat d'autorisation du projet avait été émis sur la base de faux renseigmenents et rappelle que ses représentants se sont rendus par la suite à plusieurs reprises sur le terrain après avoir été alertés de la présence de milieux humides par des citoyens.

De son côté, Gilbert Dion, qui lutte contre son expropriation dans le dossier, a souligné que la municipalité s'était abstenue lors de la séance du 9 juillet de contester officiellement le verdict devant le Tribunal administratif du Québec. Le maire André Roy a d'ailleurs assuré en ondes en février dernier qu'il consulterait la population par référendum dans cette éventualité. Gilbert Dion s'est dit prudent et préfère attendre la réaction de la municipalité en août avant de crier victoire. Néanmoins, il s'est dit convaincu que cet arrêté ministériel rendait le projet non viable et qu'il espérait que la municipalité mettrait maintenant tous ses efforts dans un autre projet prometteur et accepté par la population, celui d'Alexandre Belzile.

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Mots-clés : Saint-Arsène